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Crise de l’eau : L’Uruguay accepte l’aide de l’Argentine
#eau #secheresse #Uruguay #urgenceclimatique
Article mis en ligne le 15 juillet 2023

Le président uruguayen Luis Lacalle Pou a déclaré lundi que son pays accepterait l’aide de l’Argentine pour atténuer la crise de l’eau, mais il a ajouté que la quantité d’eau potable offerte était loin de correspondre aux volumes consommés normalement à Montevideo.

"La réponse au gouvernement argentin, qui est formelle, est que nous acceptons", a déclaré M. Lacalle à Durazno lors d’une conférence de presse. "Nous acceptons parce que maintenant nous n’allons pas jouer au jocker et parce que tout est utile", a-t-il ajouté.

Le chef de l’État uruguayen a toutefois souligné que la quantité d’eau potable offerte (300 mètres cubes) était "insignifiante" par rapport aux plus de 500 000 mètres cubes consommés chaque jour à Montevideo et dans la région métropolitaine.

Dimanche, le président argentin Alberto Fernández a déclaré qu’"à Montevideo, on ouvre le robinet et il n’y a pas d’eau qui sort".

M. Lacalle a déclaré que ces commentaires relevaient de l’ignorance pure et simple. Il a ajouté qu’il en avait discuté avec l’ambassadeur argentin à Montevideo et qu’il n’avait pas l’intention d’en discuter avec Fernández, dont les propos, selon le président uruguayen, sont dus soit à "une mauvaise intention que j’exclue, soit à une simple ignorance".

En ce qui concerne les 300 mètres cubes d’eau potable offerts par l’Argentine, M. Lacalle a souligné que "nous acceptons, un point c’est tout". Il a ajouté que "tout est utile" et que "tout s’additionne".

"Nous sommes reconnaissants, nous le reconnaissons, nous l’acceptons, et la réponse était précisément de se tenir prêts au cas où nous en aurions besoin à un moment ou à un autre", a expliqué M. Lacalle.

Mais le commentaire de M. Fernández a également touché un point sensible chez d’autres politiciens uruguayens de la coalition multicolore au pouvoir. La sénatrice Graciela Bianchi a parlé de "mensonges internationaux" et de "dégoût international", tandis que d’autres ont capitalisé sur le fait que le maire de Canelones, Yamandú Orsi, du Front Ample (FA), avait qualifié Fernández de "politicien de classe A".