
Les fêtes approchent : les travaux de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes aussi. L’Etat s’apprête, cette semaine, à publier les autorisations de destruction d’espèces protégées et de zone humides et à engager les travaux. Nous, juristes en droit de l’environnement, avons décidé de lancer un dernier appel. Elus, citoyens : il faut agir aujourd’hui. Maintenant. Demain, il sera trop tard. Demandons au gouvernement de ne pas signer les autorisations de destruction qu’il s’apprête à délivrer.
Les fêtes approchent : les travaux de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes aussi. L’Etat s’apprête, cette semaine, à publier les autorisations de destruction d’espèces protégées et de zone humides et à engager les travaux. Nous, juristes en droit de l’environnement, avons décidé de lancer un dernier appel. Elus, citoyens : il faut agir aujourd’hui. Maintenant. Demain, il sera trop tard. Demandons au gouvernement de ne pas signer les autorisations de destruction qu’il s’apprête à délivrer. (...)
Ce projet est une horreur écologique.
Des hectares de terres agricoles, de zones humides et des espèces vivantes sont sur le point d’être détruits de manière irréversible. Tenter d’accroître le trafic aérien et ses émissions de gaz à effet de serre à la veille de la conférence de Paris sur le climat de 2015 : est-ce vraiment une bonne idée ?
Ce projet est une horreur économique.
Conçu dans les années 1960, ce projet n’apportera rien aux territoires qu’il massacre. Qui pense qu’Orly et Roissy (les aéroports) ont permis le développement d’Orly et Roissy (les villes, les citoyens) ? Le pays de Notre-Dame des Landes ne gagnera rien avec des avions. A l’heure du développement durable, pourquoi prétendre que le développement économique passerait par… un aéroport, du goudron, du kérosène et du dioxyde de carbone ?
Ce projet est une horreur juridique.
L’Etat se prévaut sans cesse du droit pour justifier son projet. Mais le droit a été « modernisé » pour précisément permettre ce projet. En réalité, il est devenu bien plus difficile de construire une éolienne qu’un aéroport. Et insistons : aucune concertation sincère n’a été organisée. Qui peut croire qu’un débat a un sens lorsque la décision a été prise par avance ?
Nous lançons un appel solennel aux Français et aux Françaises. (...)