
lundi 14 avril. En pleine nuit, des militants présumés de la secte Boko Haram lourdement armés ont surgi dans les dortoirs des filles du lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, non loin de la frontière avec le Cameroun, les ont forcées à monter sur leurs motos et dans leurs camions, ont tué le soldat et le policier qui protégeaient l’école, mis le feu aux bâtiments et sont partis.
Depuis, c’est l’angoisse. On pensait au départ qu’une centaine de filles avaient été kidnappées, mais c’est plus du double finalement : des filles dormaient cette nuit à l’école pour passer leurs derniers examens, donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d’Afrique anglophone, le West African Examinations Council (WAEC), selon l’AFP reprise par Le Monde. (...)
Certaines ont profité d’avoir été envoyées faire la vaisselle dans la forêt pour s’enfuir, d’autres ont sauté des camions, explique le gouverneur de l’Etat de Borno, dans le récit du New York Times. C’est tellement terrible, triste, traumatisant, il s’agissait de filles innocentes, des étudiantes. La plupart vont devenir les esclaves sexuelles, les domestiques de leurs kidnappeurs. »
Mais comment sauver les 230 lycéennes enlevées au Nigeria ?
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/77c137c2-c9f5-11e3-98cc-a6410f3dcfb3/Mais_comment_sauver_les_230_lycéennes_enlevées_au_Nigeria
Il est urgent de réagir pour assurer de notre solidarité les lycéennes enlevées (et au-delà toutes les écolières qu’on cherche à entraver), et rappeler aux autorités d’Abuja que la planète entière scrute leur réponse face à cette barbarie sans nom.
Nous vous proposons donc d’écrire à l’ambassadeur du Nigéria en France (...)