
Les deux sociologues, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, traversent les arrondissements huppés de Paris et s’invitent à la messe au lendemain des manifestations des gilets jaunes dans la capitale.
Le dimanche 9 décembre 2018, nous sommes de retour dans les beaux quartiers où la nouvelle manifestation de la veille aux couleurs des gilets jaunes a laissé de multiples traces. Nous nous engageons dans l’avenue Hoche, près de l’Arc de triomphe. Nous ne pouvons que constater l’abondance des violences physiques et verbales qui vouent aux gémonies le système capitaliste, les banques et les magasins de luxe et surtout Emmanuel Macron. L’illégitimité d’un président de la République, arrivé à l’Élysée grâce aux puissances d’argent et par la tartuferie involontaire d’un vote ayant préféré la lèpre au choléra, Macron à Le Pen, aboutit actuellement à ce que le président monarque soit déshabillé de ses parures éclatantes du pouvoir, laissant le roi nu à portée des vindictes des derniers de cordée, des fainéants, des assistés ou des gueux bons à rien (...)