
Les talk-shows d’actualité, omniprésents sur les chaînes d’information en continu, usent d’un nombre considérable de débatteurs plus ou moins réguliers. Certains sont rémunérés, d’autres non, sans que les critères ne soient clairs, ni pour eux ni pour les téléspectateurs. Enquête.
C’était un tweet fâché. Dimanche 30 août, le rédacteur en chef de la revue de gauche Regards, Pierre Jacquemain, s’est indigné qu’on lui ait donné la consigne, sur LCI, de ne pas évoquer la fiction raciste de "Valeurs actuelles" mettant en scène la députée LFI Danièle Obono.
Dans ce même tweet, il a donné sa version d’un esclandre avec la journaliste du Figaro Judith Waintraub et l’éditorialiste Dominique de Montvalon, et ajouté : "Deux contradicteurs de droite rémunérés, tendance conservatrice, face à moi, non rémunéré, tendance gauche de gauche (assumé). La parole de droite se monnaye, pas celle de gauche."
Dans la foulée, De Montvalon a démenti toute rémunération. Waintraub, elle, a gardé le silence. (...)
Je reviens d'un débat sur @LCI où la consigne était claire : on ne parle pas de la polémique raciste de Valeurs Actuelles. La fin de l'émission ne s'est pas tout à fait passée comme prévu. Attitude inacceptable de la chaîne et du présentateur en particulier. Je m'explique👇 pic.twitter.com/GqPiity3P4
— Pierre Jacquemain (@pjacquemain) August 30, 2020