
Depuis 7 jours, les salarié-e-s de l’APASE (Association pour l’action Sociale et Éducative) sont en grève reconductible. L’employeur à décidé que la nouvelle convention collective de l’APASE sera la Convention 1966. Le nouvel accord que nous propose l’employeur vient dégrader les conditions de travail des salarié-e-s, ce que nous ne pouvons accepter.
Cette décision unilatérale aura des conséquences désastreuses :
– perte de salaire
– perte de congés
– diminution de la participation de l’employeur aux œuvres sociales et à la mutuelle
– inégalités de traitement entre salarié-e-s.
Depuis 7 jours, nous nous sommes rassemblé-e-s devant la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Personnes (DDCSPP) devant notre siège social, devant le Conseil Départemental pour nous faire entendre et alerter l’employeur, en la personne du président Jean Richard, sur l’impact néfaste de cette orientation sur notre qualité de vie, la qualité d’accompagnement pour les personnes et les familles en difficultés avec qui nous travaillons. Nous avons été reçu par les deux organismes employeurs. Ils se sont engagés à faire tiers dans les discussions avec notre employeur et ont pu nommer leur satisfaction du travail effectué par l’association auprès des familles.
Depuis 7 jours, nous tentons de sensibiliser les médias locaux et nationaux à notre mouvement. Certains ont répondu à l’appel et nous les en remercions chaleureusement. ( TV RENNES, Ouest France, France 3, les journaux locaux, les radios locales).
Nous avons obtenu le soutien de La France Insoumise, de Pierre LAURENT secrétaire National du PCF, nous sommes en contact avec François RUFFIN, Gérard FILOCHE qui viendra peut être nous rendre visite jeudi 11 mai et François ANDRE député d’Ille et Vilaine.
Nous lançons une invitation à toutes les forces politiques et syndicales qui se sont opposées a la loi El Komri à venir nous soutenir.
Le cri d’alerte que nous adressons à notre Direction, aux différentes associations partenaires, à nos financeurs, aux médias, aux politiques.
Notre mouvement entend s’inscrire dans une réflexion plus générale sur l’organisation de notre société et la place qu’elle entend accorder aux solidarités envers les plus démunis.
Nous rappelons ainsi l’importance mais aussi la nécessité de pouvoir offrir une tribune à notre mouvement et aux personnes les plus fragiles que nous accompagnons au quotidien.
Notre mouvement à pour but de favoriser des conditions satisfaisantes de travail pour les salarié-e-s et non pas, comme cherche à le faire entendre notre Direction, de conserver des acquis obsolètes et non justifiés. (...)