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Rue 89
Des couleurs pour le plus grand camp palestinien de Beyrouth
Article mis en ligne le 25 février 2012
dernière modification le 22 février 2012

(...) Lina est une belle personne. Une jeune Libanaise, généreuse, active, au sourire communicatif. Assistante sociale dans les prisons dans la semaine, elle s’occupe le week-end des enfants du camp de réfugiés palestiniens de Borj el-Barajné, bénévolement. Ce sont des enfants piégés dans une réalité sordide, une situation immobile depuis des decennies, mais emplis de joie et d’énergie. Lina a monté l’association Kahkaha (« rire »). Sa dernière idée, c’est d’enrôler les enfants pour repeindre les murs du camp, de toutes les couleurs.

(...) Le camp, qui fait un kilomètre sur un kilomètre, était conçu au départ pour 10 000 réfugiés ; 25 000 y vivent aujourd’hui, dans des habitations d’un ou deux étages ne reposant sur aucun fondement.

Un électricien (Pascal Riché, Rue89)

Comme Sabra, comme Chatila, deux camps de réfugiés voisins, célèbres dans le monde entier depuis le massacre de 1982, c’est une zone à peine reconnue par le Liban. Ses ruelles ne figurent sur aucune carte. Aucun service public ne fonctionne : les Palestiniens sont obligés de voler eau et électricité, les autorités ferment les yeux. Tout le monde ferme les yeux.

Ce qui frappe le visiteur, au premier abord, c’est l’enchevêtrement de tuyaux d’eau et de fils électriques, toiles d’araignées omniprésentes qui surplombent chaque ruelle (...)

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