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Des élèves à la rue : ne laissons pas faire ! manifestation le 15 juin à 17h à Clermont Ferrand
Article mis en ligne le 6 juin 2016

Le conseil départemental ne veut plus financer l’hébergement de certains enfants en situation de précarité. Contre cela, RESF, la FCPE, la FSU, SUD éducation, la CGT éduc’action vous appellent à manifester à Clermont-Ferrand Mercredi 15 juin à 17H Devant le Rectorat en direction du Conseil Départemental et de la Préfecture.

Ils sont nos élèves, nos camarades de classe, les copains de vos enfants au lycée Roger Claustres, au lycée Amédée Gasquet, au Collège Albert Camus, au Collège G. Philipe, à l’EREA d’Opme ou ailleurs dans le département. Ils sont étrangers isolés, arrivés seuls en France. Ils ont moins de 18 ans ou viennent de les avoir. Ils viennent le plus souvent d’Afrique où ils ont fui les guerres et la misère. Ils tentent ici en France, sans famille, de se reconstruire un avenir.

Ils fréquentent régulièrement l’école malgré des conditions de vie difficiles.

Ils dorment peut-être parfois dehors sans que vous le sachiez. En tous cas c’est ce qui les attend à partir de juin et pour tout l’été car ils sont ou vont être exclus de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) pour des « raisons budgétaires »…

Ils pourront manger une fois par jour grâce à l’accueil du Collectif « pauvreté-précarité ». Et c’est tout. Cela se passe en France, juste à côté de nous. Nous ne pouvons pas laisser faire en silence.

Pour eux nous revendiquons :

  • L’arrêt des tests osseux et de la politique d’exclusion systématique des nouveaux arrivants menée par l’ASE.
  • Pour les jeunes analphabètes : la création d’une classe adaptée
  • et l’obtention d’un titre de séjour à 18 ans.
  • Le paiement par l’ASE des frais de régularisation à 18 ans
  • (passeport + 270 € de timbres fiscaux exigés par la préfecture).
  • La signature de contrats jeunes majeurs pour tous les jeunes pris en
  • charge par l’ASE jusqu’à la fin de leur scolarité.
  • Des conditions d’accueil décentes pour les jeunes pris en charge par l’ASE.
  • Et pour tous, la régularisation le jour de leurs 18 ans pour reconstruire une vie ici parmi nous.