
Un groupe de hackers militants appelle les experts nucléaires de l’AIEA à enquêter sur les activités nucléaires d’Israël. Il a publié quelques informations sur ces experts et menace d’en publier davantage.
(...) Le groupe de pirates s’appelle Parastoo et veut que l’AIEA enquête sur les activités nucléaires d’Israël au Centre de recherche nucléaire du Néguev près de Dimona, une ville israélienne située dans le désert du Néguev. « Israël possède un arsenal nucléaire opérationnel lié à un corps militaire de plus en plus important et il n’est pas membre d’un accord international sur les armes nucléaires, biologiques et chimiques », a indiqué le groupe.
Israël a longtemps eu une politique de non-divulgation concernant ses capacités nucléaires militaires et n’a jamais signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), tout comme l’Inde et le Pakistan, alors que la Corée du Nord en est sorti. Les experts dont les adresses ont été divulguées devraient signer une pétition demandant que l’AIEA enquête sur les activités à Dimona, a estimé le groupe de hackers. Ces dernier affirment encore qu’il y a des preuves d’« opérations pré-militaires » ayant lieu sur le site. (...)
Le groupe Parastoo a menacé de publier des informations personnelles sur chaque expert de la liste, avec leurs coordonnées personnelles et professionnelles. Il estime que chacun d’eux pourrait être tenu responsable si un accident devait survenir à Dimona. « Les équipes techniques et de sécurité de l’AIEA continuent d’analyser la situation et de faire tout son possible pour veiller à ce qu’aucune autre information ne soit vulnérable », a déclaré Gill Tudor. « L’Agence considère que la sécurité de l’information, y compris la cybersécurité, est une priorité absolue et prend toutes les mesures possibles pour s’assurer que ses systèmes informatiques et de données sont entièrement protégés. » (...)