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Dès le 7 Mai, toutes nos armes contre l’extrême droite, en ordre de bataille contre Macron. Pétition
Article mis en ligne le 3 mai 2017

Le pire est là : faire un choix que nous n’osions imaginer.
Nous devons choisir entre un libéral frénétique, destructeur des droits sociaux, partisan forcené de l’Europe de l’austérité, incapable de mener une campagne électorale intelligente, et une fasciste toute aussi libérale dans les faits et propageant un anti capitalisme et une défense des droits des femmes de façade tout en se revendiquant d’un nationalisme xénophobe et raciste.

Les responsables de cet énorme gâchis sont ceux et celles qui ont jeté à l’eau leurs convictions socialistes pour enfourcher des convictions sociales libérales. Si peu sociales d’ailleurs. Le libéralisme à visage humain n’existe pas.

Le choix est pourtant là, et il nous revient : le danger, le 7 mai 2017 est de voir accéder l’extrême droite au pouvoir.
Le danger aujourd’hui est que la banalisation de l’extrême-droite serait à un niveau tel que sa domination idéologique serait quasi irrémédiable.

Cette extrême droite qui se pare aujourd’hui d’habits républicains mais porte viscéralement dans ses revendications et son histoire la haine de l’autre, de l’étranger-e, des syndicalistes, des anti racistes, des féministes, des progressistes et des humanistes. Une extrême droite anti démocratique, anti sociale, sexiste,
lesbophobe, homophobe, xénophobe, antisémite et raciste.

Le 7 Mai il s’agira non pas de choisir entre la peste et le choléra mais d’empêcher une candidate et un parti d’extrême droite d’accéder au pouvoir, de diriger les institutions d’un État, l’armée, la police, la justice,l’éducation.

Une extrême droite qui le 8 mai au matin interdirait l’école aux enfants d’immigré-e-s, aux mineur-es isolé-es, priverait certain-e-s d’entre eux des moyens de se soigner en supprimant l’AME, mettrait tout en œuvre pour restreindre le droit à l’avortement, interdirait le mariage et l’adoption aux couples homosexuels, restreindrait la liberté de la presse, interdirait les piquets de grève et, le temps passant, enverrait ses milices contre les partis d’opposition, les syndicats ouvriers, les associations progressistes.
S’il accède au pouvoir, le Front National n’aurait de cesse de mettre en œuvre ce qu’il dit : « au pas l’éducation, au pas la justice, au pas les luttes ouvrières, dehors les immigré-es, les chambres à gaz sont un détail de l’histoire, attention au grand remplacement, les musulman-es sont tou-tes des terroristes ».

Nos armes, ce sont nos espoirs, nos projets, ce que nous voulons faire de notre monde. Ce monde des femmes, des hommes, des enfants, qui souffrent chaque jour dans leurs vies, dans leurs corps, de ce que les auto-proclamés puissants leur infligent : la précarité, la mise en pièces de leurs droits sociaux, des licenciements à tours de bras, le déremboursement de leurs médicaments, une politique fiscale injuste, une école qui ne donne pas les moyens aux enseignant-es de faire leur métier et qui ne garantit plus l’égalité, des hôpitaux et des cliniques au personnel épuisé, des femmes et des enfants violenté-es qu’on ne croit pas.
Notre arme c’est notre capacité à lutter, à nous mobiliser pour une société égalitaire débarrassée tant du capitalisme néo-libéral que de la domination masculine, du racisme et de cette haine de « l’autre » dont se revendique ouvertement l’extrême droite.
Or, le premier objectif de cette extrême-droite serait de tuer nos luttes, ces luttes dont nous avons tant besoin pour résister et élaborer un monde d’égalité, de respect, de justice et de paix.

Alors, la première de nos armes sera un bulletin de vote qui empêchera le FN d’accéder au pouvoir ou de doubler son score le 7 Mai.

Notre première arme ne sera en aucun cas un vote d’adhésion, un vote de confiance, mais un vote pour que nos luttes perdurent. Malgré Macron.

Nous ne sommes ni crédules, ni sourd-e-s, ni aveugles face au libéralisme mondialisé et aux guerres qui poussent des milliers de personnes sur les chemins de l’exil. Nous n’attendons rien de Macron !

Le 7 Mai, dès 20h, nous serons encore debout, et autant qu’il le faudra !
A nous, ensemble, de construire rapidement les mobilisations, dans l’unité, avant et au delà des législatives.