
Sauf à la Centrale des femmes de Rennes, unique en France, les femmes sont incarcérées dans des prisons " mixtes", dans des quartiers qui leur sont réservés et souvent enclavés, ce qui rend l’accès aux différents services – les services médicaux, la formation ou les ateliers – plus difficile pour elles. Accompagnées dans tous leurs déplacements, les femmes n’ont donc, en pratique, pas accès à la majorité des activités, d’abord pensées pour le plus grand nombre : les hommes.
Pour ces oubliées, une idée transformée en initiative a germé, il y a un an, dans la tête d’une espagnole Maria Rufilanchas, fondatrice de la marque sociale « Teta y Teta » : distribuer des livres, personnalisés par un mot, une lettre, une inscription de cadeau à des femmes en prison, privées de tout.
Pourquoi des livres ? Ils " sont comme un baume pour l’âme. Quand ils ne divertissent pas, ils permettent d’apprendre, de s’ouvrir, d’oublier ou encore ont le pouvoir d’aider à décider du nouveau cours d’une vie… Nous ne savons jamais où un livre va nous transporter. Nous croyons seulement en son pouvoir," explique l’association Aux oubliées, portée par Laure Gomez-Montoya, Debora Kahn-Sriber et Karine Vincent, des femmes engagées pour l’émancipation des femmes… (...)
La première grande campagne de collecte commence maintenant pour une première distribution
le 9 mars 2020 à la prison de Fleury-Mérogis ! (...)