
En plongeant dans les quelque 2.000 câbles diplomatiques publiés à ce jour via Wikileaks, un peu moins de 1% des 250.000 documents détenus [1], nous sommes tombés sur un compte-rendu de l’ambassade US à Pékin fin 2009.
Il est question de diverses recherches « sensibles » engagées par l’Académie des sciences de Chine populaire. Entre fusion nucléaire, nanomatériaux, détection d’explosifs et « téléportation quantique » (sic), un chapitre évoque une technique d’identification biométrique totalement furtive — identifier une personne à son insu —, grâce à sa démarche. L’idée est de détecter la « signature pédestre » d’une personne pour la reconnaître a déjà fait l’objet de recherches au Royaume-Uni.
La biométrie furtive se porte bien.
C’est lors d’une rencontre officielle, en décembre 2009, à l’invitation de l’Académie des sciences sur le campus de Hefei (province Anhui – centre-est du pays), que l’honorable correspondant de l’ambassade américaine a pu faire ces « constatations »(...)