
Le titre est cru, mais il reflète l’émotion collective. Émotion voulue par le bataillon médiatique qui a bien mis en valeur ces photos que nous avons tous vu défiler à la première page de plusieurs journaux.
Des enfants beaux et propres, inanimés, tous bien alignés. On dit qu’ils ont été gazés par Assad.
« Des dizaines de corps sans une goutte de sang gisent alignés sur le sol dans les hôpitaux de fortune des localités de la Ghouta orientale, dans la banlieue de la capitale. »
Le Devoir indique que la photo est de l’AFP.
La légende de la photo dans Libération dit :
« Des victimes de la présumée attaque au gaz, dans un hôpital de campagne de la Ghouta orientale. L’image a été rendue publique hier par le média rebelle Shaam News Network. (Photo AFP) ».
La photo a-t-elle été prise par les rebelles ou par AFP ? Pourquoi tous notent que la source est AFP alors que l’image a été rendue publique par le média rebelle Shaam News Network ?
Il y a confusion sur la source. Aussi personne ne peut non plus vérifier la véracité de cette photo. Ces beaux enfants, bien propres et bien alignés, certaines fillettes exposées en tenue légère dans ce Pays musulman, ces beaux enfants qui nous émeuvent sont-ils gazés ou endormis ?
Vous vous souvenez de ceci ?
Ce qu’on a pu pleurer de rage ! Il s’agissait aussi d’enfants, des nourrissons ! Le récit était l’équivalent de la photo. Nous voulions tous alors la guerre pour aller tuer ces ordures qui tuaient des bébés. La guerre a eu lieu, nous n’avons jamais su vraiment combien de destruction de vie et de morts il y a eue.
Cette jeune femme de 15 ans qui disait (à 25 secondes) être infirmière et avoir vu des monstres irakiens sortir les bébés des couveuses pour les laisser mourir sur le plancher froid n’a jamais été infirmière, elle jouait magnifiquement la comédie.
On oublie toujours beaucoup trop rapidement que la première victime de toutes les guerres c’est la Vérité.
Pensons à ce grand mensonge des Armes de destruction massive qu’aurait eu Saddam ! Tout le monde le connaît le mensonge, mais étrangement on dirait qu’il est oublié ou que c’est l’histoire fictive d’un bon (sic) film US.
Oui, doit-on aller tuer Assad, sa femme et ses enfants ainsi que leurs amis et leurs partisans comme on a déjà fait dans un autre Pays il y a deux ans où si nous devons contrôler notre émotion trop facilement manipulable et rationaliser les faits pour tenter d’y voir la réalité ? (...)