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Les echos
Droit à la déconnexion : des salariés toujours submergés par le numérique
Article mis en ligne le 28 novembre 2018
dernière modification le 26 novembre 2018

Malgré l’entrée en vigueur du texte il y a près de deux ans, la gestion des difficultés liées aux outils numériques reste encore peu répandue dans les entreprises françaises.

Le droit à la déconnexion s’apprête à fêter ses deux ans. Adopté le 1er janvier 2017, cette loi censée renforcer la frontière entre vie privée et vie professionnelle peine à faire son entrée de plain-pied dans les entreprises françaises. (...)

Chat d’entreprise, messagerie professionnelle, ordinateur fixe ou portable et smartphones connecté à l’Intranet depuis le domicile, les outils numériques inondent toujours la vie des salariés français, selon une étude menée sur le sujet par le cabinet Eléas. (...)

Si une majorité de salariés estiment que ces outils permettent une plus grande flexibilité en termes d’horaires de travail (télétravail) et l’apprécient (45 %), certains dénoncent le débordement sur la vie privée que cela peut engendrer (14 %).

Parmi la population des cadres ou des managers, ils sont d’ailleurs une majorité significative à ne pas déconnecter le soir ou le week-end. (...)

Reste aussi, l’utilité de ces outils qui prolifèrent au quotidien dans les entreprises. Là encore, les salariés sont partagés. Près de 62 % des salariés et 69 % des cadres estiment que les messageries et autres outils permettent une meilleure réactivité dans l’échange d’information. (...)

« L’évolution des outils instaure certes une plus grande réactivité et une meilleure gestion d’ensemble du travail mais ne semble pas avoir profondément bouleversé son contenu », concèdent les auteurs de l’étude.

Pire, certains salariés ont le sentiment d’être submergés par la masse d’information qu’induit l’arrivée des outils numériques. (...)

Aucune action concrète n’a été mise en place dans les entreprises de 41 % des salariés français. Et seul un salarié sur cinq a constaté la mise en place d’une charte de bonne pratique pour les mails. (...)