
— Cet après-midi, l’Assemblée nationale vient d’étendre les missions de police et de justice à la charge d’acteurs privés au sein du projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Le gouvernement est parvenu à faire plier les députés socialistes en dépit de leur résistance initiale, et à leur faire adopter les dangereuses mesures contenues dans l’article 17 du texte
Ce vote, aggravant les dérives de la LCEN, renforce l’urgence d’un débat de fond sur le statut des hébergeurs, afin que la liberté d’expression et de communication des citoyens soit enfin protégée sur Internet. (...)
les députés ont approuvé l’extension du dangereux dispositif de signalement que la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) impose aux hébergeurs aux contenus sexistes, homophobes, transphobes et handiphobes, dont le caractère illicite est particulièrement délicat à déterminer. Comme le détaillait l’analyse de La Quadrature envoyée aux députés le 15 janvier, cette extension poursuit la transformation des hébergeurs en police privée du Net, les incitant à la censure automatique de tout contenu signalé, sans intervention d’un juge. (...)