
Alors que le monde entier retient son souffle pour la dernière ligne droite des élections américaines, nous partons suivre une élection peut-être tout aussi importante, à son échelle, auprès de 330 000 islandais qui veulent essayer de faire de la politique autrement. Car l’Islande vit aujourd’hui un nouveau sursaut démocratique, dont l’écho résonne dans beaucoup de nos démocraties de basse intensité, si désillusionnées qu’elles flirtent avec leurs fossoyeurs.
Contre les marchés et les partis de gouvernement qui s’entêtent à vouloir faire passer la pilule libérale, contre l’establishment dit-on ici, où les élites économiques et politiques ne sont pas vue de l’esprit. Ce petit pays sans armée, sans services secrets, sans trains et sans McDonald’s mais où le peuple réécrit lui-même sa Constitution et où les banquiers spéculateurs sont envoyés en prison, s’est mis en tête de changer la manière de faire de la politique pour changer les règles du jeu. (...)
#Lundinoir, 3 octobre, en Pologne la mobilisation contre le projet de loi anti-avortement #CzarnyProtest a réuni des milliers de femmes qui répondaient à l’appel des organisations féministes de faire grève ou de s’habiller en noir pour protester contre le projet d’interdiction totale de l’interruption volontaire de grossesse. Dimanche dernier, le 23 octobre et même si le Parlement polonais à rejeté le projet de loi, c’était rebelote en Pologne et dans beaucoup de capitales européennes pour que les velléités du PiS, le parti ultra-conservateur au pouvoir soient dénoncées.