
Après une nouvelle journée d’affrontements au sud de la capitale, il n’était pas possible de vérifier si la trêve était respectée.
La mission de l’ONU en Libye (Manul) a annoncé, mardi 4 septembre, la signature d’un accord de cessez-le-feu entre les groupes armés impliqués dans les combats près de la capitale libyenne qui ont fait au moins 50 morts depuis le 27 août. Après une nouvelle journée de violents affrontements au sud de la capitale, les combats marquaient une pause en début de soirée, mais il n’était pas possible de vérifier dans l’immédiat si l’accord était totalement respecté par les nombreux belligérants.
La semaine dernière, un accord de cessez-le-feu annoncé par des dignitaires n’avait été respecté que pendant quelques heures. (...)
La mission onusienne a précisé sur son compte Twitter que l’accord prévoyait également la réouverture du seul aéroport international en service près de Tripoli, fermé depuis le 31 août en raison des combats. Elle a tenu à souligner que « la réunion d’aujourd’hui ne visait pas à résoudre tous les problèmes de sécurité de la capitale libyenne » et que le but était de « se mettre d’accord sur un cadre plus large pour aborder ces problèmes ».
Ont pris part à ces pourparlers « des officiers militaires et les chefs des différents groupes armés présents dans et autour de la capitale », ainsi que le ministre de l’intérieur et d’autres représentants du gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale (...)