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France Bleu
Explosion rue de Trévise : "personne ne m’entend, personne ne veut m’aider, je regrette de ne pas être morte"
Article mis en ligne le 17 octobre 2021
dernière modification le 16 octobre 2021

Depuis sa chambre d’hôpital où elle vient de subir sa 41e opération des jambes, Inès, jeune victime blessée de l’explosion de la rue de Trévise, supplie la mairie de Paris de signer rapidement l’accord-cadre qui permettrait son indemnisation totale.

"Je suis vraiment épuisée, j’ai 25 ans, j’en avais 22 quand j’ai explosé, je n’ai pas à mener un combat comme ça", craque Inès au téléphone. La jeune victime blessée lors de l’explosion de la rue de Trévise en janvier 2019 dans le IXe arrondissement de Paris, est alitée pour deux mois, à l’hôpital. Elle vient de subir sa 41e opération des jambes. Mais il y a dix jours, elle a reçu un courrier de la CPAM. Elle ne sera désormais plus prise en charge. Une goutte d’eau qui a fait déborder son vase.

Depuis sa chambre stérile, elle a créé un compte Twitter pour interpeller la mairie de Paris et la supplier de signer enfin l’accord-cadre qui permettrait l’indemnisation totale, définitive et tant que besoin de toutes les victimes de la catastrophe. Trente-quatre mois plus tard, la mairie de Paris a d’abord promis de provisionner une enveloppe de 20 millions d’euros pour aider les victimes toujours en difficulté. Lors d’un débat houleux au Conseil de Paris, ce mercredi, Emmanuel Grégoire a finalement affirmer sa volonté de signer l’accord-cadre d’ici la fin de l’année, mais après réécriture. Cela va encore prendre des mois regrettent les associations. (...)