
La jalousie privé-public est fabriquée par une propagande incessante de plus de 30 ans. Les conditions de travail s’endurcissent dans le privé, puis on montre le fonctionnaire (qui n’a pas encore perdu tous ses droits) comme un privilégié, un fainéant, un incapable, un gaspilleur, et bien sûr un emmerdeur fini qui essaye encore de défendre ses droits. Les adeptes du nivellement par le bas, vous l’aurez compris, sont donc farouchement opposés aux fonctionnaires et aux services publics qui profitent à l’ensemble de la population.
Ensuite, vous avez les lobotomisés du bulbe qui vous diront que :« Toutes les catégories sociales bénéficiant d’avantages divers, établis par la loi, sont des privilégiés. Les fonctionnaires sont donc des privilégiés »… mais pas ceux qui bénéficient de cadeaux fiscaux et autres ? Les vrais privilégiés sont ailleurs : ils se situent au sommet de la pyramide, ce sont des dirigeants politiques, des banquiers, des chefs de grands groupes financiers : ne nous trompons pas de cible. Tous les salariés français du privé et du public devraient être solidaires entre eux ! (...)
baver sur les fonctionnaires est devenu un sport national… car parait-il, « un fonctionnaire est toujours sectaire, de gauche, et profite du labeur de ceux qui se sont faits tout seul, sans aucune aide, travaillant sans cesse, et accablés par un impôt confiscatoire » , toujours cette même rengaine, véhiculée par ceux qui profitent du système et voudraient encore plus pour leur petite personne au détriment de la majorité. Qu’ils aillent donc tenter leur chance en Somalie ou dans tout autre pays où la fonction publique est réduite à sa plus simple expression. Ah, il y a soudain moins de volontaires ! (...)