Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Télérama
Fake news : pourquoi Facebook peut mieux faire
Article mis en ligne le 19 septembre 2017
dernière modification le 18 septembre 2017

Les récentes révélations à propos de publicités russes pro-Trump sur le réseau social ont semé le doute sur les engagements de Mark Zuckerberg. Un trouble renforcé par les médias partenaires qui critiquent le manque de transparence de l’outil censé lutter contre les fausses informations.

C’était une belle promesse. Alors que Donald Trump venait tout juste d’être élu, Facebook annonçait se lancer, comme d’autres, dans la chasse aux fausses infos. Son projet, une alliance entre fact-checkeurs travaillant dans des médias installés et utilisateurs volontaires, avait de quoi séduire, quand on sait que le réseau social est la première source d’information pour 53 % de ses utilisateurs.
Mais plusieurs mois après, le bilan des engagements pris par le réseau social ne semble qu’à moitié satisfaisant. Le 6 septembre, Facebook a reconnu avoir vendu des espaces publicitaires à une entreprise russe qui a cherché à déstabiliser la campagne de Hillary Clinton à coups d’arguments bidons. Des révélations qui ont également fait émerger les critiques de plusieurs médias partenaires de Facebook dans cette lutte contre les fake news. Un article de Politico raconte ainsi que « certains fact-checkeurs sont de plus en plus frustrés » par « le refus du réseau social de partager ses informations [notamment les données qui leur permettraient de prioriser leur travail et de juger de son efficacité, NDRL], qui sape leurs efforts ».

Bien mais peut mieux faire

Et effectivement, à entendre des journalistes travaillant pour ces différents médias partenaires, l’outil mis en place par Facebook est loin d’être idéal. (...)