
(...) Le Parti Pirate défend la légalisation du partage et souhaite proposer la mise en place d’un mécanisme de gestion collective sur Internet, c’est-à-dire une licence globale.
Quand au secrétaire du Parti Pirate Baptiste Marcel, il enfonce le clou : « Certains traitent ceux qui partagent de mafieux, de voleurs, de pirates. Mais qui fait fermer les plateformes qui n’ont pas les moyens d’acquitter les montants démesurés d’accès aux catalogues ? Qui asservit les plateformes légales au point de pouvoir leur imposer le nombre d’écoutes gratuites par oeuvre ? Qui est régulièrement pointé du doigt pour un manque de transparence dans la répartition des fonds destinés aux auteurs et aux artistes ? Et qui vote des lois pour leur conférer un pouvoir de plus en plus disproportionné, en sacrifiant toujours plus les libertés civiques ? ».
Enfin, sa conclusion est sans appel : « Puisque certains utilisent ou détournent la législation pour nuire aux citoyens, et pour favoriser les intérêts de quelques groupes au détriment de ceux du plus grand nombre, alors il faut changer la loi ». (...)