
Unité Populaire dénonce l’intervention violente et ensanglantée des forces anti-émeutes, qui frapaient à la matraque, lancaient des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur la foule des manifestants pacifiques, dimanche soir, place Syntagma.
Ces agressions, au fallacieux prétexte de contenir des « casseurs cagoulés », étaient de caractère meurtrier, la preuve étant donnée par le traumatisme crânien, par grenade lacrymo, de Sophie Papadoyanni.
Seulement des meurtriers peuvent ordonner le lancement en hauteur de grenades lacrymo, qui peuvent blesser sévèrement, handicaper, voir tuer des citoyen(ne)s.
L’ignoble communiqué des coupables du Ministère « de protection du citoyen » suscite inéluctablement l’horreur. Ce communiqué passe sous silence les consignes meurtrières, fait état d’un usage soi-disant « limité » de lacrymogènes et évoque la blessure « d’une militante politique » alors que l’identité politique de Sophie Papadoyanni est de toutes et tous connue.
Nous dénonçons également l’hypocrisie très profonde de SYRIZA qui demande aux coupables du Ministère « de protection du citoyen » de mener une enquête pour s’auto-sanctionner.
SYRIZA prétend ignorer que l’intervention sanglante sur la place Syntagma a été menée volontairement avec pour objectif clair de disperser la marée humaine et d’annuler la « Nuit Debout » à la française qui avait été programmée par les jeunes sur la place Syntagma.
Unité Populaire n’a pas l’intention de laisser faire le gouvernement qui poursuit son travail austéritaire, autoritariste et criminel aux dépens du peuple et dissimule sa complicité aux agressions meurtrières contre les militantes et militants. (...)