
Alexis Tsipras a accusé, ce samedi devant les membres du comité central de Syriza, le gouvernement de droite espagnol et le gouvernement portugais d’avoir essayé de torpiller les récentes négociations de la Grèce avec l’Union Européenne au sujet de la reconduction de la dette.
Alexis Tsipras a notamment déclaré :
" On était sur un terrain miné, les forces conservatrices ( en Europe) ont tenté de nous piéger pour nous conduire à une asphixie financière"
" Ces puissances ne souhaitaient pas que l’exemple grec ait une influence sur d’autres pays, surtout dans la perspective d’élections en Espagne"
Eh oui, tout est dit dans ces 2 phrases.
L’émergence de PODEMOS en Espagne fait craindre à l’éxécutif du pays une bérézina électorale, la perte de la majorité absolue.
Je suis donc témoin en Espagne d’une diabolisation constante de Syriza, une guerre sale relayée pratiquement tous les jours par les médias conservateurs espagnols, à savoir EL MUNDO, LA RAZON qui fait ses UNES sur le suicide annoncé de la nation grecque, et aussi le quotidien très proche des intégristes catholiques ABC. C’en est au point que le journal LA RAZON a utilisé en gros titre le terme de PODEMOS GREC au lieu d’écrire SYRIZA ! Comme vous le voyez, la droite espagnole ne fait pas dans la dentelle ! Les tentatives d’amalgames sont grossières et les intentions de manipulations se voient à 2 années-lumières !...
mais les électeurs espagnols ne sont pas dupes comme le montrent les résultats de PODEMOS dans les sondages... Les réseaux sociaux sont un bon contrepoids à l’artillerie lourde déclenchée dans les médias. Merci internet !...et merci aussi à la chaîne privée SEXTA où travaille Jordi Evole et qui fait un bon travail d’information et de désintoxication. (...)
J’avais déjà annoncé une future guerre sale contre PODEMOS il y a quelques mois, et effectivement elle a lieu, et parfois dans des termes grotesques... mais le champ de bataille s’est déplacé également vers Athènes car les forces conservatrices du Sud n’ont aucun intérêt à ce que Tsipras réussisse son pari de relever son pays, et pour ça, toutes les armes sont bonnes, même les plus viles. (...)