Urgence Gaza
Décembre 2008/janvier 2009 : opération plomb durci. 1400 morts, essentiellement des civils, dans la bande de Gaza.
Décembre 2009 : plus de 1400 militants internationaux (pour rappeler les 1400 victimes civiles palestiniennes) veulent apporter aux Gazaouis le témoignage que le crime n’est pas oublié, qu’il ne sera pas impuni, et que surtout le blocus doit être levé et la population approvisionnée.
Des centaines de manifestants viennent de France et d’autres pays européens, à l’appel d’organisations du Collectif national pour une paix juste entre Israéliens et Palestiniens et de la Coordination des comités européens pour la Palestine.
Après un blocage par le gouvernement Égyptien, quelques humanitaires (une centaine) ont pu passer, quelques camions ont pu franchir le checkpoint et arriver à la frontière de Gaza. Mais Gaza enfermé est en train de mourir à petit feu.
Les marcheurs de la Liberté pour Gaza ont approuvé, à cette occasion, une déclaration destinée à accélérer la campagne mondiale pour le Boycott, les Désinvestissements et les Sanctions (BDS) contre l’apartheid israélien.
Longue est la liste des produits que l’État israélien empêche d’entrer dans la bande de Gaza. Israël empêche toute importation de matériaux de reconstruction et ceux dont les maisons ont été détruites continuent à survivre sous des tentes de fortune malgré l’hiver.
Impossibilité de reconstruire les bâtiments détruits maintenant depuis un an. Impossibilité d’une alimentation suffisante et équilibrée.
Des poursuites d’exécutions extra judiciaires continuent. La population vit dans la peur et le dénuement.
La responsabilité internationale est engagée. Le rapport Goldstone qui a conclu à des crimes de guerre et la probabilité de crimes contre l’Humanité doit se traduire par des poursuites effectives contre les chefs militaires et politiques de l’agression.
L’Union Européenne doit suspendre l’accord d’association avec Israël qui est normalement conditionné au respect des Droits de l’Homme par le pays contractant.
La construction d’un mur d’acier souterrain à la frontière égyptienne est une réponse cynique et criminelle aux tunnels par lesquels un maigre filet de denrées peut parvenir aux Gazaouis.