
Vous pensiez que dire à Google que vous ne vouliez pas être traqué en désactivant l’historique de position empêcherait le géant d’internet de collecter vos données », écrit le chercheur spécialisé en sécurité, Graham Cluley sur son blog. Les données des utilisateurs sont captées à tout moment et les techniques de Google sont diverses. Lorsqu’on ouvre l’application « Maps », la position est enregistrée, les mises à jours de la météo sur Android localisent la position du téléphone et les recherches qui n’ont rien à voir avec le lieu précisent la longitude et la latitude de l’appareil.
(...)Pour arrêter d’être traqués par Google, les usagers doivent désactiver un autre paramètre appelé « Activité sur le Web et les applications ». Paramètre qui n’a rien à voir avec la notion de localisation...
Face à ces révélations, l’entreprise américaine a déclaré qu’elle offrait des descriptions explicites de chaque outil et de la manière dont on pouvait les désactiver. Elle a aussi répondu à AP : « Il existe différents paramètres pour lesquels Google doit améliorer l’expérience utilisateur, tels que l’historique de position, l’activité sur le web et les applications ».(...)
Cette nouvelle a provoqué un tollé chez les politiques. Le sénateur démocrate Mark Warner a accusé, étude AP à l’appui, les entreprises de la tech d’avoir « des pratiques d’entreprises qui divergent largement des attentes raisonnables des usagers ». Le porte-parole de l’Information Commissioner’s Office a déclaré à la BBC : « Sous le coup du RGPD et la loi de protection des données de 2018, les organisations ont le devoir légal d’être ouvertes, transparentes et justes avec les citoyens quant à leurs données personnelles ».
Ces entreprises sont sous le feu de critiques car elles sont accusées de ne pas être claires sur les données personnelles et sur la manière dont celle-ci sont utilisées.