
25 milliards de livres sterling : c’est ce que rapporte l’immigration à l’Etat de sa très gracieuse Majesté. C’est ce qui reste une fois déduits tous les avantages sociaux dont peuvent aussi bénéficier les immigrés. En un mot, ils coûtent moins cher qu’ils ne rapportent.
L’étude qui donne ces chiffres fait la différence entre les immigrés provenant de la zone européenne et les extra-européens. Les premiers rapportent plus que les autres (34%), lesquels rapportent aussi (3%).
Cette étude souligne que les politiques de lutte contre l’immigration nuisent à l’image de pays d’accueil, et tendent à décourager ces mouvements de population profitables.
Quant aux chiffres de l’immigration nette, qui comptent ceux qui arrivent moins ceux qui partent – immigration moins émigration –, en dépit de la sauvagerie des politiques actuellement en œuvre, ils sont légèrement croissants, passant d’une année sur l’autre de 153.000 à 176.000. Mais la politique du gouvernement est de réduire autant que faire se peut ce flux. Le rapport conclut en se demandant ce qu’il adviendrait en cas de reprise économique, où une telle politique expose à un manque de main d’œuvre.
Imperturbable, le gouvernement répond qu’il entend poursuivre sa politique d’« immigration choisie », en réduisant l’accès des étrangers aux services sociaux.
Deux mots sur « l’immigration choisie » : après avoir accumulé des richesses en pillant la planète de ses ressources, voilà que les pays devenus ainsi riches voudraient piller les compétences qui se trouvent dans les pays pauvres pour développer la richesse des pays riches, aggravant la misère des pauvres… (...)