
Aïe, aïe, aïe, durs, très durs les derniers chiffres de l’OJD sur l’état de santé des quotidiens nationaux. Une véritable Beresina avec un effondrement accéléré de leurs ventes en septembre. Une chute vertigineuse de -7,1 % sur les neuf premiers mois de l’année, avec un sombre record en kiosques : -15,3 % ! (...)
Faut-il s’étonner de cette descente en enfer d’un modèle dépassé et perverti qui brille par son asservissement à l’évangile de la pensée unique ? La crise a bon dos, oui, et la courtisanerie a fini par lasser son monde.
Ce qui est étonnant, c’est que ces antiquités survivent encore. Comme les banques, il y a longtemps qu’elles auraient dû économiquement disparaître.
Mais les richissimes propriétaires de ces feuilles de choux sont toujours prêts à leur sacrifier quelques subsides à fonds perdus, tant ils croient encore à leur influence sur les ouailles citoyennes.
La servilité finit toujours par se payer cash. Il est grand temps de se tourner vers d’autres sources d’informations (les réseaux, par exemple). En redonnant à tous les supports d’information les conditions d’une indépendance égarée.