
Ce que nous vivons maintenant est la faillite totale d’un système incapable d’assurer plus longtemps un consensus social, et qui est en train d’engager une attaque frontale massive.
Au début de cette situation qui a été appelé « crise », l’attaque a été menée sur un plan économique, avec la dévaluation du travail, la réduction des salaires, la « flexibilité » du travail, l’institutionnalisation de l’insécurité, l’augmentation du prix des biens de consommation et des services publics, l’augmentation des impôts et la réduction des aides sociales. Dans le même temps, on a assisté à la vente des biens publiques à des particuliers, la présence policière généralisée dans les rues, la hausse du chômage…
À cela s’ajoute le déclenchement d’une attaque de propagande sans précèdent. Les médias de masse contrôlés par l’état et le capital se déchaînent à un rythme effarant et publient des articles présentant des situations de désastre. Avec tout cela, le mécanisme de la communication du pouvoir s’ingénie en permanence à brouiller les pistes et à maintenir un état de terreur afin d’assurer la paralysie de la société.
Cependant, la résistance n’a jamais cessé d’exister au sein d’une partie de la société grecque et du prolétariat.(...)
La flambée des violences racistes dans le pays a atteint son apogée la semaine dernière. Instrumentalisant le meurtre de sang-froid d’un Athénien pour une histoire de vol, faisant des immigrés une cible, un pogrom sans précédent contre les immigrés a été déclenché. Des groupes de fascistes issus d’organisations ou bien autonomes, des racistes et des représentants de l’extrême droite ont saisi l’opportunité pour se réunir tous les soirs et attaquer des immigrés, en en blessant plusieurs(...)
La gravité de la situation est évidente, notamment pour les organisations politiques les plus radicales – l’une des principales étant le milieu anarchiste.
C’est pour cela que nous lançons de toute urgence un appel international de solidarité !
(...) Wikio