
Réunis en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest reproche à la junte de ne pas vouloir rendre le pouvoir dans les délais prévus.
Les dirigeants des Etats ouest-africains réunis en sommet extraordinaire jeudi 22 septembre au soir à New York ont décidé de prendre des « sanctions progressives » contre la junte militaire en Guinée. Ils reprochent aux militaires, arrivés au pouvoir par la force en septembre 2021, de ne pas envisager le retour des civils au gouvernement avant au moins trois ans (...)
« Très rapidement, le président en exercice de la Cedeao et le président de la commission de la Cedeao vont établir une liste de personnes à sanctionner et, de manière graduelle, appliquer ces sanctions », selon ce texte confirmé par plusieurs participants.
Invectives de la junte
Le président de la Cedeao, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, a prévenu dans une interview aux médias français RFI et France 24, mercredi, que la Guinée allait au devant « de lourdes sanctions » si la junte persistait à vouloir se maintenir trois ans au pouvoir. Il a réaffirmé avoir obtenu lors d’une visite en Guinée un accord avec la junte pour qu’elle cède la place à des civils élus au bout de deux ans. (...)
La junte s’est répandue jeudi en invectives contre M. Embalo, le traitant de « guignol » et qualifiant ses propos de « mensonges ».
#Afrique À 80 ans, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la Guinée équatoriale depuis 43 années, est candidat à l’élection présidentielle du 20 novembre 2022, pour un 6 ème mandat.
Pauvre continent 😥😥😥 pic.twitter.com/IQJxFbseB3— Jaly Badiane 🇸🇳🏆⭐ Championne d'Afrique (@jalybadiane) September 23, 2022