
Roulottes, yourtes, chalets écolos, « tiny houses » démontables et facilement déplaçables… L’habitat dit léger peut constituer une alternative à la crise du logement tout en répondant aux impératifs écologiques. Utilisé dans les « zones à défendre » ou en milieu rural, il permet d’échapper à la spéculation, peut être auto-produit par ses habitants, favorise la propriété d’usage face à la propriété privée. Des rencontres internationales de l’habitat léger se tiennent ces 10 et 11 mai à Louvain-la-Neuve, en Belgique, au quartier autonome de la Baraque. Voici leur présentation.
En Wallonie, la législation sur l’habitat léger et alternatif évolue et leurs habitants se rencontrent. Les vendredi 10 et samedi 11 mai, à Louvain-la-Neuve, en Belgique, le collectif Halé !, collectif belge pour la reconnaissance du droit à l’habitat, organise les Rencontres internationales de l’habitat léger au quartier autonome de la Baraque. Deux jours pour s’informer, échanger, se rencontrer… et fêter la reconnaissance de l’habitat alternatif et léger en Wallonie.
En 2013, Le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL) s’empare de la question de l’habitat léger. Une des réponses nait en 2018, sous forme d’une étude sur l’habitat léger financée par la Wallonie. Produite par Habitat et Participation (HéP), le RBDL, l’UCLouvain, l’université Saint-Louis, le RWDH, le CMGVR et le collectif Halé !, cette étude va mener le code wallon du logement à intégrer une définition de l’habitation légère, ce qui constitue une véritable avancée significative pour les habitants concernés.
Le vendredi 10 mai matin, les deux ministres compétents, la ministre wallone des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives et le ministre de l’Environnement, de la Transition écologique, de l’Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings, viendront présenter cette évolution de la législation. Une mise en regard avec d’autres situations européennes et les résultats de l’étude seront également au programme.
Autoproduction d’habitations, lutte contre la spéculation, habitat collectif et autogestion… (...)