
Malgré les grandes déclarations « démocrates » du PS, l’État français continue à mener la politique de répression qu’il mène depuis de nombreuses années contre toutes celles et ceux qui s’opposent à sa logique nationaliste, raciste, capitaliste, patriarcale et bourgeoise.
Militant-e-s du mouvement ouvrier, alternatif et squatt, syndicalistes, marxistes et anarcho-autonomes, étudiant-e-s antifascistes et révolutionnaires, militant-e-s LGBT, etc, sont emprisonnés, agressés physiquement par des nervis fascistes ou par les forces de répressions, mais également réprimés pour leurs engagements syndicaux, subissant fréquemment des pratiques de harcèlement moral qui, les isolant de leurs propres camarades, les poussent au suicide ou à des actes désespérés.
Les arrestations arbitraires se multiplient, sous prétexte d’atteinte à l’ordre, à la sécurité nationale, et soi-disant pour terrorisme. Certains militants sont sous le coup de sanctions depuis le début des années 2000, comme notre camarade Roland Veuillet à Lyon (ici), dont la lutte elle-même nous fait aujourd’hui peur, car elle nous rappelle notre impuissance depuis toutes ces années à l’égard de sa situation qui pourrait être la nôtre demain. Mieux vaudrait même, peut-être, qu’il se taise pour qu’on puisse oublier ce qu’il a subi ? (...)