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Parti Pour La Décroissance
« Il en faut peu pour être heureux »
Article mis en ligne le 10 juin 2013
dernière modification le 4 juin 2013

L’épicurien, le vrai, postule que l’humain est profondément malheureux, parce qu’il se trompe sur la réalité du plaisir qu’il associe à la possession, au pouvoir ou à la gloire. De quoi remettre en cause la vision faussée que nous avons aujourd’hui d’Epicure.
De ce postulat, il découle en effet qu’Epicure voit dans l’autolimitation, un des moyens d’atteindre la tranquillité de l’âme, et dans l’absence de douleur, la persistance du plaisir.

On pourrait croire qu’Epicure est donc l’exemple même de l’Objecteur de Croissance dansant sur le pied de la simplicité volontaire. Pourtant, en dénonçant l’ambivalence du progrès technique (qui libère l’homme en même temps qu’il l’amollit et qui représente une violence, en premier lieu pour la nature), ses disciples contraignent l’activité économique et son rythme à n’être mesuré que par le besoin nécessaire, et l’éthique. Une économie où la possession, et l’accumulation de biens n’a de sens que par le partage et le don qu’elles permettent, et où le travail ne s’envisage que par la production du nécessaire au bien commun. (...)

« Il en faut peu pour être heureux » Etienne Helmer