
L’ONU se réunit jeudi 26 septembre pour discuter de la fin des armes nucléaires. Longtemps impuissant, le mouvement pour l’élimination de ces armes de destruction massive a repris de la vigueur depuis quelques années.
Jeudi 26 septembre, à New York, le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-moon ouvrira, cinq ans après l’annonce de son plan en cinq points pour l’élimination des armes nucléaires - sa motivation principale à entreprendre un second mandat à la direction de l’ONU –, la première réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le désarmement nucléaire, appuyée par une grande majorité de pays et l’immense majorité des citoyens du monde.
17 000 armes nucléaires présentent un danger permanent de mort ou de chantage, suite à une fausse alerte, un court-circuit, une erreur humaine ou un vol de matériel fissile par des terroristes. Telle que prônée par les Républicains américains, une « guerre nucléaire limitée » aurait eu pour effet d’anéantir notre civilisation, en raison des nuages de particules qui stagneraient dans la haute atmosphère empêchant toute récolte.
Un rapport alarmant de la Croix rouge internationale démontre que tous les établissements médicaux et médecins du monde ne suffiraient pas à la tâche. La Cour internationale de justice a émis en 1996 un avis consultatif selon lequel toute utilisation d’armes nucléaires serait illégale en raison des effets disproportionnés qu’elle aurait sur l’environnement et les populations civiles, parce que les dommages ne pourraient être limités ni dans le temps ni dans l’espace.
Le seul fait de menacer de s’en servir, comme le font, par exemple, l’OTAN ou les pays détenteurs de ces armes – Corée du Nord, Inde, Israël, Pakistan, plus les cinq membres permanents du Conseil de « sécurité » de l’ONU, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie, – constitue un crime, en vertu du droit international humanitaire. (...)