
L’Insee a rendu ce mercredi 10 octobre son premier rapport, très fouillé, sur les « Immigrés et descendants d’immigrés en France ». L’étude, qui « apporte un éclairage particulier sur la dynamique d’intégration des bénéficiaires d’un Contrat d’accueil et d’intégration, les parcours scolaires des enfants d’immigrés, l’accès à l’emploi des descendants d’immigrés à la sortie du système éducatif et leur place dans la fonction publique », contient des centaines de lignes de statistiques sur ces différents aspects.
Nous avons sélectionné cinq conclusions tirées de l’étude de ces chiffres, qui vont parfois à l’encontre des idées reçues, mais confirment aussi souvent les difficultés particulières auxquelles sont confrontés les immigrés et enfants d’immigrés. (...)
1. Il n’y a pas plus d’étrangers en France que dans les autres grands pays (...)
2. L’immigration familiale représente 73% des nouveaux arrivants, mais les regroupements familiaux seulement 9% (...)
3. Les filles d’immigrés marocains ou tunisiens réussissent mieux que celles qui ne sont pas filles d’immigrés, à caractéristiques sociales et familiales semblables (...)
4. Parmi les enfants d’immigrés en couple, 64% le sont avec un conjoint ni immigré ni enfant d’immigré (...)
5. Les descendants d’immigrés africains ont plus de difficultés à trouver un emploi stable
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