
Le gouvernement iranien dispose d’une loi qui lui permet de qualifier quasiment tous les internautes de criminels.
La “loi sur la cyber-criminalité” (qui comporte 56 articles) a été approuvée par le parlement iranien en janvier 2009. Bien qu’elle ait été essentielle pour poursuivre et condamner plusieurs cyber-activistes et blogueurs, ses articles n’ont jamais vraiment attiré l’attention du public ni été vraiment étudiés.
Alors penchons nous sur quelques dispositions particulièrement surréalistes, peu claires et fourre-tout de cette loi concernant l’usage d’internet et le contenu en ligne.
(...) Autrement dit, vous pouvez être accusé de cyber-crimes si vous insultez les dirigeants iraniens, les prophètes et la religion ou même faites une blague sur les transports publics ou l’entreprise publique qui fournit l’électricité. C’est vrai. Troubler l’opinion publique en parlant des entreprises publiques gérées par l’état et des autorités est illégal aussi.
Le manque de clarté de la loi ne touche pas seulement le contenu, mais aussi l’usage d’internet en général. Selon l’un des articles de la loi, personne n’a le droit d’utiliser “la bande passante internationale des protocoles internet” sans la permission de communiquer. (...)