
Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) : "Je demande aux Français de m'élire Premier ministre, (...) je leur demande pour cela d'élire une majorité de députés insoumis" pic.twitter.com/XSHUP88tfZ
— BFMTV (@BFMTV) April 19, 2022
Hier soir, @JLMelenchon a appelé les français à "l'élire Premier Ministre".
Si cette stratégie peut sembler surprenante à première vue, il existe en réalité une possibilité très sérieuse qu'elle fonctionne.
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— François Boulo (@FrancoisBoulo) April 20, 2022
3/ Sous la Vème République, le Président ne choisit le 1er Ministre et les ministres comme bon lui semble qu'à la condition de disposer d'une majorité à l'Assemblée Nationale.
Mais la majorité parlementaire peut ne pas être celle du Président : c'est la "cohabitation".
— François Boulo (@FrancoisBoulo) April 20, 2022
6/ En situation de cohabitation, c'est bien le gouvernement, issu de la représentation majoritaire à l'Assemblée Nationale, et lui seul qui "détermine et conduit la politique de la nation" (article 20 de la Constitution).
— François Boulo (@FrancoisBoulo) April 20, 2022
8/ Surtout si l'on tient compte de l'abstention massive qui risque d'affecter les législatives (en 2017, 51% au premier tour et 57% au second tour).
Résultat : le bloc électoral qui parviendrait à mobiliser son camp un peu plus que les autres peut rafler la mise.
— François Boulo (@FrancoisBoulo) April 20, 2022
10/ Mais si c'est Le Pen qui est élue, vous pouvez être certains que les législatives deviendront subitement les élections les plus importantes du pays !
C'est ce qu'on appelle l'objectivité et l'impartialité du système médiatique ...
— François Boulo (@FrancoisBoulo) April 20, 2022
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— François Boulo (@FrancoisBoulo) April 20, 2022
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Les élections législatives : dernier rempart contre la casse sociale
Face à l’alternative entre néolibéralisme autoritaire et l’extrême-droite qui se présente aujourd’hui à nous, l’horizon politique paraît d’autant plus sombre que la crise climatique est amorcée, et que la précarité s’est aggravée. L’élection présidentielle française résonne comme le choix ultime de ce que sera notre vie politique pour les cinq années à venir, et la défaite des alternatives écologistes et humanistes à ce scrutin paraît aujourd’hui totale. Pourtant, ce sentiment d’avoir raté notre dernière chance pour mettre ces projets au pouvoir repose sur un implicite selon lequel le ou la Président.e de la République détient automatiquement tous les pouvoirs de l’État. C’est une fausse conception : le pouvoir d’introduire, de censurer et de changer les lois appartient aux 577 députés du Parlement. Contre le défaitisme post-présidentielles, la génération qui a priorisé la justice écologique et sociale peut donc encore changer le cours des choses – à condition qu’elle s’empare de cette institution dévoyée de sa fonction ces cinq dernières années. (...)
— Egol@b (@Egolaboratory) April 20, 2022
BECQ
En réponse à @FrancoisBoulo @mm_cheikh @JLMelenchon
Ce n’est pas qu’une stratégie.
C’est également la lecture juste des principes contenus dans la Constitution de la #5èmeRépublique et formalisés par les articles 20 à 23 et suivants sur le Gouvernement et le rôle et les pouvoirs du Premier ministre.