
Vendredi, Nicolas Beau, journaliste et directeur de Bakchich, a dénoncé sur le site d’informations en ligne avoir vu ses "fadettes" (factures téléphoniques détaillées) "consultées par les services de police dans le cadre de procédures judiciaires". (...)
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Depuis mercredi, et la parution dans Le Canard Enchaîné d’un article intitulé "Sarkozy supervise l’espionnage des journalistes", le Président doit désormais se sentir concerné puisque nommément visé. Interrogé par Le Post mercredi, Claude Angeli, rédacteur en chef du Canard Enchaîné, qui disait avoir été informé "par des gens de confiance", assurait : "Ayant peur des fuites, Nicolas Sarkozy a plus recours aux services secrets et aux services de la police que Chirac et Mitterrand. Pour éviter ces fuites tant redoutées, il a lui-même nommé ses proches à la tête de la DGSE (la Direction générale de la sécurité extérieure, ndlr], de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) ou à la police nationale."
Une accusation "totalement farfelue" selon l’Elysée, du "grand n’importe quoi", disait Xavier Bertrand. Patron de la DCRI, Bernard Squarcini, démentait l’existence d’un "cabinet noir" chargé de surveiller les journalistes en France. "La DCRI, ce n’est pas la Stasi ou le KGB. Il n’y a pas de police politique dans notre pays", avait renchéri Brice Hortefeux.
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