
Un magistrat blogueur a été contraint de fermer sa page. Certains de ses collègues et de ses supérieurs s’étaient reconnus dans ses écrits pourtant anonymes. Une affaire qui pose le problème de la liberté d’expression des magistrats.
...Mais qu’il y avait-il de si subversif sur ce blog ? Il arrivait au « Justicier ordinaire » de se montrer corrosif avec ses collègues comme dans ce billet du 12 janvier dernier autour de la contestation de la politique pénale :
« Déçu par mes collègues incapables de se mobiliser, de faire front solidement et d’assumer cette prise de position. Pourtant, leur métier est de prendre des décisions. Mais quand il s’agit de défendre le service public de la justice, la peur de déplaire, la peur de s’attirer un regard courroucé d’un chef, la peur de s’exposer finalement conduit à reculer. Ou à ne pas avancer, ce qui souvent revient au même. »
Mais on y lit surtout des récits de la vie ordinaire d’un palais de justice (jamais identifiable)...