
Le texte a été facilement adopté au parlement après que Facebook et Google ont trouvé des accords afin d’éviter d’être soumis à un arbitrage contraignant.
Le gouvernement a déclaré que la loi garantirait que les entreprises de presse « soient équitablement rémunérées pour le contenu qu’elles génèrent, contribuant ainsi à faire vivre le journalisme d’intérêt public en Australie ».
Cette loi pourrait s’avérer un modèle pour résoudre les conflits entre les géants de la tech et les régulateurs du monde entier pour équilibrer les relations entre les médias traditionnels, en grande difficulté financière, et les mastodontes qui dominent internet et captent une part importante des revenus publicitaires. (...)
Google va désormais payer pour le contenu d’actualités qui apparaît dans son nouvel outil baptisé Google News Showcase, et Facebook devra payer les fournisseurs qui apparaissent sur son produit News, qui doit être déployé en Australie plus tard cette année.
Un bras de fer a opposé Facebook au gouvernement australien. Après avoir bloqué la publication de liens d’articles d’information provenant de médias locaux ou internationaux en riposte au projet de loi, le propriétaire d’Instagram et de WhatsApp a finalement fait marche arrière, scellant un accord de dernière minute avec Canberra.
Google, de son côté, avait déjà accepté de verser des « sommes significatives » en contrepartie des contenus du groupe de presse de Rupert Murdoch, News Corp., qui poussait pour la nouvelle loi australienne.
Facebook et Google disposent désormais de deux mois supplémentaires pour conclure d’autres accords qui éviteraient un arbitrage exécutoire. (...)