
Ancien journaliste économique (BFM, Bloomberg TV, Le Figaro, Le Monde, Investir – Le Journal des Finances), spécialiste des marchés financiers, Yannick Roudaut n’a rien d’un théoricien hurluberlu idéaliste utopique. Le CAC 40, les fonds de pension, les subprimes dont il a fait son miel pendant 15 ans, n’ont plus de secrets pour lui.
Et puis il y eut la crise financière de 2007. Et là, prise de conscience, virage intellectuel et professionnel à 180°, Yannick le boursicoteur réalise « l’insoutenabilité » de notre monde et décide de consacrer son énergie à la recherche d’un modèle économique durable.
Dans sa deuxième vie, il sera un décloisonneur qui crée des passerelles entre le monde de la finance, les ONG, l’économie, l’écologie, la philosophie et les questions sociales/sociétales.
(...) Rapide voyage dans le temps : de la Renaissance quand l’homme a su remettre en cause ses vérités acquises, à notre XXIème siècle, où l’humanité a de nouveau rendez-vous avec ses certitudes.
Et la liste de défiler des facteurs de l’effondrement de ce monde qui est le notre, confronté à ses abus et à sa vision de la croissance infinie et de l’hyperconsommation.
Et le risque pour nous de finir comme l’Empire romain, sauf si nous nous emparons de ce défi sans précédent, proportionnel aux risques que nous avons provoqués, la crise écologique en prime.
Mais comme le souligne l’auteur qui cite Albert Jacquard, Gandhi ou Jérémy Rifkin : « La fin d’un monde, n’est pas la fin du monde ». Un nouveau monde est possible, plus sobre, avec moins de biens et plus de liens. (...)