
L’armée demande 2 milliards d’euros pour son programme de gestion des ondes hertziennes et de surveillance des communications, dont 600 millions à investir dans des moyens d’interception et de traitement des données collectées.
(...) Il s’agit du programme intitulé "Optimisation de l’usage du spectre hertzien et interception et traitement des émissions électromagnétiques". L’an dernier, en raisons de ressources exceptionnelles liées à la vente de licences de fréquences hertziennes, la loi de finances n’avait prévu que 11 millions d’euros de crédits pour ce programme en 2014, après une ligne de 698 millions d’euros ouverte pour 2013.
Sur les 2 milliards d’euros demandés par l’armée pour 2015, 603 millions d’euros concernent des dépenses d’investissement (matériel, logiciels, bâtiments,...) pour l’interception et le traitement des émissions électromagnétiques. Un terme trompeur qui couvre également les interceptions de conversations téléphoniques, ou le déchiffrement de communications sur les réseaux électroniques.