Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
My global Bordeaux
L’art et la manière (gesticulée) de Franck Lepage pour une autre histoire de l’éducation
Article mis en ligne le 18 décembre 2013

Gare aux turbulences car, même s’il peut être apaisant, le vol de la vie n’est pas de tout repos.

C’est par un subtile parallèle entre ses aventures personnelles et sa passion du parapente, que Franck Lepage est venu exploser les préjugés de son auditoire, ce vendredi 13 décembre 2013, au Plateau, à Eysines, lors d’une de ses conférences gesticulées de 3 heures dont il a le secret.

Un peu comme on explique de manière pédagogique et patiente comment ouvrir une boite de conserve, au moyen d’un bazooka avec l’adresse et le respect d’un gentleman, Franck nous ouvre l’esprit avec des outils, connus de tous, pour nous élever vers des horizons inconnus.

Des aventures au-delà desquelles peu de courageux et téméraires sont revenus, pour nous raconter ce qui s’est vraiment passé. http://www.youtube.com/watch?v=vrRhlFZH_yU

Et que l’on soit riches ou pauvre, nos vies ne manquent pas de défis à relever. Le plus grand étant de s’entendre. Car on le sait pour l’avoir déjà mainte fois testé, la confrontation et le conflit sont un problème et non une solution.
Décollage du véhicule de la culture = (Vitesse d’apprentissage X Méthode)/Niveau Social

Selon Franck Lepage, le pauvre et le riche ne sont pas véhiculés de la même manière pour traverser la scolarité. Ils ne rentrent pas au même niveau, ils ne décollent pas en même temps et ne vont pas à la même vitesse.

Les méthodes employées par l’éducation développent un système de notation qui n’a aucun effet sur l’apprentissage, mais permet la différenciation et la mise en compétition entre les élèves. Et sachant que les épreuves portent sur un test de langage que les familles les plus aisées maîtrisent, le pauvre est destiné à ne rien comprendre dans un système qui ne lui apporte aucun savoir.

Le seul moment ou l’école demande un effort d’intelligence et de dépassement des concepts enseignés est le jour de l’examen. Ainsi les questions d’examens ne portent pas sur les strictes connaissances au-delà desquelles on n’a permis aucune liberté, mais sur le raisonnement qu’elles entrainent. (...)