Le droit à l’interruption volontaire de grossesse a été obtenue de longue lutte. C’est pour la femme :
* le droit de disposer de son corps
* le droit d’exister autrement que comme mère
* un droit fondamental
La lutte pour ce droit est ancienne, en 1920 une loi fut votée interdisant l’avortement et la contraception. Sous le Maréchal Pétain une femme fut condamnée à mort et exécutée pour acte d’avortement. En 1972 à Bobigny des femmes furent jugées mais acquittées. L’année suivant e en 1973, 373 médecins disent pratiquer des IVG. Il faut attendre 1982 pour qu’après des luttes, les femmes obtiennent le remboursement de l’IVG autorisé en 1975 par la loi Veil mais votée seulement qu’en 1979. Enfin est votée en 2001 la loi Aubry sur l’avortement et la contraception, ainsi qu’un allongement des délais, la suppression de l’examen obligatoire par un psy, la possibilité pour les mineurs de pratiquer un avortement sans l’autorisation parentale.
C’est de haute lutte que les femmes ont gagné ce droit fondamental.
L’association "La Santé un Droit Pour Tous" dénonce la loi Bachelot basée sur la rentabilité économique qui entraîne entre autre :
* la fermeture des hôpitaux de proximité qui entraine :
o la fermeture des centres IVG
o la fermeture des maternités
* la tarification à l’activité qui tend à avoir pour conséquence l’arrêt de la pratique de l’IVG
C’est un recul immense pour le droit des femmes.
La Santé un Droit Pour Tous, revendique lors de cette manifestation :
* le maintien des centres IVG
* le droit à la femme de choisir la méthode d’IVG la plus favorable à sa santé tant physique que psychologique
* l’obtention d’un rendez-vous dans un délai raisonnable voir rapide