
Alors que se tient actuellement le 6ème Forum mondial de l’eau, du 12 au 17 mars à Marseille, les débats sur l’épineuse question de la disponibilité en eau potable et sa répartition à l’échelle mondiale se succèdent. En effet, bien que 70 % de la surface de la planète soit couverte par les océans, seulement 3 % de l’eau sur terre est douce, ce qui en fait une denrée rare et précieuse puisque vitale. Or, selon le WWF, 23 pays s’accaparent actuellement les deux tiers des ressources mondiales, pendant que 26 autres Etats, soit 250 millions d’habitants, sont en situation de pénurie. Précieuse, la ressource eau l’est à plus d’un titre. Notre mode de vie moderne nous a rendu encore plus dépendants d’elle, multipliant les motifs d’exploitation (besoins vitaux, habitat, alimentation, agriculture, production de biens et de services, moyens de transports etc).
Mais, comme dans de nombreux domaines, se pose désormais la question de la durabilité de l’exploitation que nous faisons de la ressource eau. Pour évaluer nos besoins, une notion a été créée : l’empreinte eau. (...)
Au final, l’empreinte eau d’un consommateur français est estimée à 1 786 m3 par an, soit l’équivalent du volume intérieur de deux Boeing 747. 36 % de cette empreinte est à mettre sur le compte de la consommation de viande (via le maïs et le soja pour l’alimentation du bétail).