
En des temps où l’éthique a plutôt tendance à servir de « moraline » pour soulager la conscience des décideurs de tout poil, une fondation reconnue d’utilité publique a réussi à faire entendre aux plus hautes instances de l’Etat un message simple : il est urgent de travailler collectivement au développement de la conscience éthique individuelle.
La Fondation Ostad Elahi - Ethique et solidarité humaine a récemment célébré ses dix ans d’existence
J’insiste sur ces deux termes : « conscience » (individuelle) et « pratique » (individuelle). C’est là, dans la reconnaissance publique des enjeux concrets de l’éthique individuelle, que réside tout l’intérêt de l’entreprise, et c’est ce que fait bien voir un petit film de présentation réalisé par la Fondation...
...Il est question de la recherche en éthique, de son enseignement et de sa diffusion...
....C’est de l’agit-prop éthique, si l’on veut, mais doublée d’une véritable ambition de recherche collaborative, qui touche aux racines humaines (anthropologiques, psychologiques, morales, spirituelles) du problème. Quel est ce problème, et pourquoi nous concerne-t-il tous ? On peut le formuler très simplement : l’humanité est éthiquement – et pas seulement politiquement, économiquement, socialement – « dysfonctionnelle », comme diraient les Américains. ...
...depuis dix ans, cette fondation, avec l’aide de ses différents partenaires et collaborateurs, œuvre à dégager les conditions d’une prise de conscience individuelle du caractère réellement vital de l’éthique. ...
... Dans le discours prononcé à l’occasion de la cérémonie du dixième anniversaire, Bahram Elahi évoque « une éthique universelle, praticable par tous, quelles que soient leurs croyances et leur origine »...
voir aussi :L ETHIQUE PARLONS-EN