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Conscience Citoyenne Responsable
LE FASCISME AVANCE TOUJOURS MASQUÉ
Article mis en ligne le 7 septembre 2014
dernière modification le 1er septembre 2014

Bien avant que Marine Le Pen s’y essaie avec encore un peu de timidité, les nazis allemands et les fascistes italiens dupaient le peuple par des programmes « inspirés par un amalgame entre des revendications populaires et un pillage de programmes progressistes ». Attendons-nous à voir le FN (qui connaît ses classiques) aller toujours plus loin dans la démagogie attrape-gogos sous le regard extasié des médias sidérés par son « évolution » et dans le silence d’une certaine classe politique qui joue avec le feu.

Depuis sa naissance en Italie, puis partout et toujours, le fascisme avance masqué, profitant de la confusion, s’engouffrant dans les renoncements, les faiblesses et les divisions des progressistes.

Le fascisme prospère dans la confusion et la démagogie, le fascisme italien et nazi. Prenons quelques exemples :

Programme des Faisceaux italiens de combat, 1919 (extraits) : (...)

Comme on peut le voir les programmes fascistes sont inspirés par un amalgame entre des revendications populaires et un pillage de programmes progressistes, même s’ils ne mettent pas franchement en cause le capitalisme. Le marxisme, le communisme, le socialisme restent les ennemis à abattre. Mais pour y parvenir il faut une base de masse, il faut acquérir une audience de masse y compris dans les milieux populaires. Comme on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, les fascistes reprennent des revendications populaires qu’ils intègrent à leurs programmes. Sans jamais avoir l’intention de réaliser ne serait-ce que le début d’une de ces réformes sociales. Au fur et à mesure que les partis fascistes s’approchent du pouvoir (toujours en alliance avec la droite !) il leur faut donner des gages à leurs alliés et surtout à leurs soutiens, y compris financiers : le grand capital.

Ainsi les fascistes organisent la lutte contre les syndicats, contre la gauche et contre leur ennemi principal, le communisme. Bien souvent les programmes connaissent des modifications pour rassurer les « donneurs d’ordres et de fonds » et/ou s’adapter à l’air du temps. En tous les cas pour arriver au pouvoir, pour sceller les alliances avec la droite classique, le fascisme jette le masque et se fait l’outil de politiques antisociales, anti-populaires d’une violence extrême non seulement dans la forme mais dans le fond : baisse des salaires et du niveau de vie en Allemagne même si le chômage est quasiment éradiqué grâce à la militarisation de l’économie en prévision de la guerre ou les grands travaux qui lui sont liées. Reste que les grandes entreprises privées restent les maîtres du jeu. (...)

Les fascistes aujourd’hui

Ainsi un de ces groupes parle de « Troisième voie », pendant que les petites frappes de ce groupuscule cognent sur les communistes, les antifascistes, les homosexuels, les « étrangers »… Un autre mêle, sur la page d’accueil de son site, les portraits de Castro ou Chavez avec Poutine et Ahmadinejad : récupération, confusion, négation du caractère de classe du positionnement politique, ce groupe tente de cacher (fort mal) un antisémitisme et un anticommunisme digne de Der Stürmer de Streicher. D’autres encore cachent derrière un discours antisystème, leurs obsessions racistes et leurs magouilles financières, sans parler des complotistes qui ne voient que conspirations partout. Les boucs-émissaires (Illuminatis, Francs-maçons, service secrets, voire la Couronne britannique…) remplaçant et niant la lutte des classes et même la simple réalité des faits.
(...)