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Passeurs d’hospitalités
LUNDI 30 JANVIER à 12h30 les exilés hébergés en CAO à Marseille appellent à une mobilisation solidaire devant la Préfecture de Marseille.
Article mis en ligne le 29 janvier 2017

Les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO – voir ici, ici, ici et là) existaient peine depuis un mois que nous parvenaient déjà des Bouches-du-Rhône les premières informations sur les placements d’exilés en procédure Dubin, les expulsions et les placements en rétention (voir ici, ici, ici et là), mais aussi sur la mobilisation conjointe des exilés et de leurs soutiens pour faire face à la situation. C’était dès novembre 2015, un an avant que la « promesse de Cazeneuve » plusieurs fois reformulée concernant les demandeur-se-s d’asile en procédure Dublin ne fasse son apparition comme rémunération des associations qui ont participé à l’expulsion des habitant-e-s du bidonville de Calais en octobre 2016, et se plaignent maintenant d’avoir été payées en fausse monnaie.

(...) A Calais, grand soin à été mis à l’oeuvre pour convaincre les personnes cherchant à re­joindre l’Angleterre que leur demande d’asile serait traitée en France. Arrivés dans les CAO, c’est une politique de tri qui est mise en place par la préfecture des Bouches du Rhône, disqualifiant une part importante des personnes en les soumettant au « règlement Dublin » : la déportation dans le premier pays de prise d’empreintes dans l’Union Euro­péenne.

Une lettre rédigée par les migrants et une lettre co­signée par de nombreux collectifs et
associations ont été adressées au préfet le rappelant à son devoir d’exercer les pro­
messes proclamées par le gouvernement Français et non appliquées par la préfecture des Bouches-­du-­Rhône.

Lundi 23 Janvier, une réunion publique a permis aux exilés de raconter leur périple et de mettre à jour la politique d’expulsion à l’oeuvre chaque jour. Cette réunion a mobilisé un large public soucieux de soutenir la situation de ces personnes. Il a alors été conjointe­ment décidé d’organiser un rassemblement devant la préfecture pour casser la loi du si­lence. (...)