
C’est désormais officiel, la limite planétaire sur l’eau douce est dépassée. C’était déjà partiellement le cas avec l’eau verte depuis avril 2022, et c’est désormais confirmé pour l’eau bleue. Une nouvelle étude d’une équipe internationale évalue pour la première fois toutes les limites planétaires, y compris celles sur la charge atmosphérique en aérosols.
Grâce à cette troisième évaluation globale, nous savons désormais que nous sommes passés de 3 à 6 limites dépassées. La limite de l’acidification des océans est sur le point d’être rompue, tandis que celle sur la charge d’aérosols est dépassée régionalement. Les niveaux d’ozone stratosphérique se sont légèrement rétablis, tandis que le niveau de transgression a augmenté pour toutes les limites précédemment identifiées comme dépassées.
Qu’est-ce qu’une limite planétaire ? (...)
Aspect systémique : les processus de régulation interagissent et la perturbation de l’un affecte la régulation et/ou la résilience des autres. (...)
Cela vient compléter les travaux du dernier rapport du GIEC et les chapitres qui concernent le cycle de l’eau. Ce cycle est d’ores et déjà modifié et à un rythme supérieur à tout ce que nous avons connu au cours de l’ère géologique de l’Holocène, c’est-à-dire plusieurs milliers d’années.
Regarder la réalité en face
Chaque jour d’inaction climatique est une chance en plus d’avoir une mauvaise nouvelle. C’est le cas avec cette officialisation d’une 6e limite planétaire franchie.
Sortir progressivement des énergies fossiles n’est pas une option. Non seulement c’est la seule solution pour respecter nos engagements climatiques et espérer limiter le réchauffement à +1.5°C, mais c’est également une question de survie pour une partie de l’humanité. (...)
Cela vient compléter les travaux du dernier rapport du GIEC et les chapitres qui concernent le cycle de l’eau. Ce cycle est d’ores et déjà modifié et à un rythme supérieur à tout ce que nous avons connu au cours de l’ère géologique de l’Holocène, c’est-à-dire plusieurs milliers d’années.
Regarder la réalité en face
Chaque jour d’inaction climatique est une chance en plus d’avoir une mauvaise nouvelle. C’est le cas avec cette officialisation d’une 6e limite planétaire franchie.
Sortir progressivement des énergies fossiles n’est pas une option. Non seulement c’est la seule solution pour respecter nos engagements climatiques et espérer limiter le réchauffement à +1.5°C, mais c’est également une question de survie pour une partie de l’humanité. (...)