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La NSA exploite Angry Birds et autres applications mobiles pour espionner
Article mis en ligne le 28 janvier 2014

Selon de nouveaux documents confidentiels publiés dans la presse, la NSA utilise aussi les applications mobiles comme des mouchards. Ciblant des logiciels particulièrement appréciés, comme Angry Birds ou Google Maps, l’agence de renseignement américaine est capable de récupérer des données personnelles liées à l’utilisateur ou des informations techniques sur le téléphone.

L’emprise de la NSA sur les communications du monde entier est décidément sans limite. Grâce aux documents obtenus par Edward Snowden et relayés depuis six mois par la presse internationale, des informations très précises sur les activités de l’agence de renseignement américaines sont publiées semaine après semaine, permettant de mieux cerner l’ambition démesurée des États-Unis.

Dans son édition du 27 janvier, le Guardian a ainsi révélé que la NSA a espionné des personnes dans le monde entier grâce à certaines applications mobiles, qui ont été pour l’occasion placées sur écoute. (...)

Les documents révèlent en outre que la NSA se concentre sur deux systèmes d’exploitation, à savoir Android et iOS. Rien d’étonnant : il s’agit-là des deux plateformes mobiles les plus populaires. En revanche, il n’est pas fait mention des autres O.S. comme BlackBerry et Windows Phone, qui ont certes une part de marché limitée mais qui n’est pas pour autant négligeable.

Les applications mobiles, des "pépites d’or"

Ce programme de la NSA, considéré par cette dernière comme une "pépite d’or" (golden nugget), s’est concentré sur les applications mobiles les plus populaires, c’est-à-dire celles qui ont été téléchargées des dizaines ou des centaines de millions de fois. Les logiciels cités sont Angry Birds et Google Maps, mais d’autres programmes seraient concernés indirectement (Farmville et Call of Duty, par exemple).

Les documents de la NSA ont également montré que cette approche a aussi été suivie par le GCHQ (Government Communications Headquarters), qui est la version britannique de l’agence de renseignement américaine, à l’insu des éditeurs. (...)