
Hostile au réseau TOR, la Russie compte financer des recherches pour en casser l’anonymat et pouvoir espionner ses utilisateurs. Le succès du réseau TOR en Russie est en hausse depuis un an.
Né de travaux conduits par le laboratoire de recherche de la marine des États-Unis avec pour but principal de protéger les communications gouvernementales., le principe du routage en oignon a été repris par la suite par le projet TOR afin d’en faire profiter le grand public. Depuis, l’importance du réseau anonymisant a pris de l’ampleur, au point que la FSF l’a récompensé pour son rôle "d’intérêt social".
Mais TOR ne plaît pas à tout le monde. Recommandé et / ou par divers acteurs (comme Reporters Sans Frontières, la fondation Wikimédia, Edward Snowden, The Pirate Bay...) pour passer au travers la censure, échapper à l’espionnage de masse et préserver sa vie privée, le projet est dans le collimateur de certains États, qui ne sont guère disposés à laisser des internautes sans surveillance.
La Russie n’aime pas TOR (...)
La NSA aussi veut espionner TOR
L’agence de sécurité nationale américaine est d’ailleurs elle aussi en train de chercher un moyen efficace de casser TOR. (...)